A l’ordre du jour de ce mois de janvier, nous reviendrons sur « Quel avenir pour la jeunesse Châtelettaine? »
Point déposé en décembre qui n’a pas eu de réponse!

Quel avenir pour la jeunesse Châtelettaine ?
Lors du conseil communal du 20 novembre, nous évoquions les plaintes de parents et riverains faisant état d’une situation d’insécurité en raison de la présence de « bandes de jeunes » dans plusieurs rues et quartiers de Châtelineau le conseil, à l’unanimité, a alors donné son accord pour une interdiction de rassemblement de plus de 4 personnes avec la demande du groupe Ecolo de renforcer l’action sociale sur le terrain, notamment avoir des éducateurs de rue afin d’ouvrir le dialogue.

En effet, si nous cautionnons ce genre de décision extrême, nous pensons indispensable d’avoir une réflexion sur les raisons qui amènent à devoir les prendre, parce qu’il n’y a plus d’autre option.

Quelle place pour la jeunesse dans notre ville ?
Alors que des projets sont en cours de réflexions afin d’élargir les propositions d’encadrement pour les jeunes, que faire pour ces générations sacrifiées qui n’ont pas de maison de jeune, de centre culturel, pas d’espace de rencontres ne fut-ce que pour le repas de midi en ville, vu le nombre d’écoles, ils ne peuvent pas tous être accueilli par le PCS et squat les devantures couvertes des magasins fermés. Triste vision du centre ville… Ces structures permettent pourtant de nouer des liens avec sa commune, de mieux la connaître et ainsi de la respecter.

Beaucoup d’effort sont pourtant fait par les différents services comme le plan de cohésion, l’accueil temps libre et le service jeunesse qui tente de faire un relais des attentes des enfants et des jeunes de l’entité comme le projet « Comm’une Action » où le conseil des jeunes avait listé des projets pour leur ville, où cela en est-il ? L’écart se creuse et la jeunesse ne s’investit pas pour sa ville car elle ne lui reconnaît pas ses droits.

Le 20 novembre dernier nous fêtions pourtant le 34ème Journée mondiale de l’enfance qui célèbre l’anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée le 20 novembre 1989 par l’Assemblée Générale des Nations Unies et ratifiée par la Belgique.

Et pourtant il y a encore beaucoup de chemin à faire afin d’établir un principe d’équité pour chaque enfant/jeune sur la commune.

Nous reviendrons aussi sur la problématique des feux d’artifices.

C’est bien joli, mais à quel prix?
Les festivités de fin d’année sont souvent synonymes de feux d’artifices.
S’ils incarnent des moments de convivialité, le bruit des détonations peut provoquer un grand stress pour les animaux, qu’ils soient domestiques ou sauvages.
C’est pourquoi nous encourageons les alternatives plus respectueuses comme les feux d’artifice à bruits contenus, qui permettent de limiter le volume sonore, sans altérer la qualité du spectacle.
Plusieurs communes sensibilisent déjà leurs citoyens aux dangers occasionnés par les feux d’artifices classiques. Dans le soutien financier que la Région accorde aux communes en faveur du bien-être animal, 2.000€ supplémentaires sont octroyés à celles qui mettent en place des actions spécifiques, comme l’inscription de l’interdiction des feux d’artifice “classiques” dans leur règlement communal.

La ministre Céline Tellier a également interpellé le Gouvernement fédéral en vue de limiter l’usage et la vente des feux d’artifices classiques, au profit des feux d’artifice à bruit contenu, qui offrent un spectacle tout aussi beau, mais plus respectueux du vivant qui nous entoure.