1. Quelle est l’estimation de la durée des travaux rue du calvaire ? Si ces travaux dans le centre ville sont indispensables, ils n’en restent pas moins problématique pour les commerces, les écoles et habitants du centre ville. Pour nous, la solution ne se résume pas à bloquer une rue et prendre son mal en patience en attendant que cela soit terminé mais d’avoir une réflexion en amont sur la mobilité en général afin de justement ne pas arriver à des constats où évidemment on ne sait plus rien faire et de s’entendre répondre « Il faut « laisser du temps en temps » ou « ne pas faire d’omelette dans sans casser des œufs »  ce n’est pas une réponse satisfaisante pour les commerces qui ont déjà des difficultés avec la crise covid. Le travail en amont consisterait par exemple à:
  1. diminuer le trafic routier dans le centre ville en proposant des moyens de locomotions alternatifs + de pistes cyclables,  parking de délestage, mise en place de pedibus pour les écoles …
  2. Une concertation avec les riverains et commerces directement impactés et proposer des solutions comme des horaires pour les livraisons, des primes compensatoires même si les travaux ne sont pas directement dans la rue ou un relais publicité+ important
  3. Une communication plus clair
  4. des délais de travaux respecter.
  1. Quelles mesures seront prises en cas de fermeture des établissements scolaires? Dans l’hypothèse d’un confinement entraînant la fermeture des écoles fondamentales, quel dispositif et quelles  mesures sont envisagées pour permettre la continuité des apprentissages pour l’ensemble des élèves ? Ce que nous souhaitons, c’est que tous les enfants de l’entité puissent bénéficier des mêmes possibilités et mêmes chances de pouvoir suivre un enseignement quelque soit l’école.
  2. Quels sont les projets réalisés dans le cadre de la Motion relative à la signature du pacte de Milan ? Août 2018, la ville s’engageait avec la Motion relative à la signature du pacte de Milan, à « développer un système alimentaire territorial biologique et durable. » Il ne suffit pas de signer de belles intentions mais aussi de les mettre en pratique, hors depuis + de 2ans aucun projet d’envergure n’a été initié par la ville afin de relocaliser l’alimentation sur l’entité. Mettre en place un circuit court, sensibiliser à l’alimentation, proposer des cours de cuisine et de jardinage etc tel que acté dans la signature du pacte de Milan. La ville s’était pourtant engagée à :
  • favoriser l’agriculture et le maraîchage biologique, de privilégier les produits issus de l’agriculture biologique dans tous les achats de denrées alimentaires et de repas préparés dans l’ensemble de ses services et de soutenir le projet de ceinture alimentaire qui vise à fédérer les agriculteurs et maraîchers biologiques de Charleroi Métropole.
  • de veiller à dispenser des cours de jardinage et de cuisine destinés aux habitants leur permettant de se familiariser au jardinage biologique et à la préparation des produits issus de l’agriculture biologique.
  • de soutenir et inciter des projets intercommunaux de développement des circuits courts et d’agriculture durable et biologique.

Dans ce cadre, en septembre 2020 nous avions proposé à la ville de répondre à l’appel à projet lancé par la région wallonne afin d’obtenir un budget de 100 000€ par an durant 3 ans afin de lancer un projet pérenne de relocalisation alimentaire sur l’entité. si des démarches ont été faites dans ce sens, nous regrettons que la ville n’ait osé répondre à l’appel à projet en faisant participer les acteur.trice.s de terrain telles que les coopératives et les producteurs locaux. Nous avons les ressources nécessaires et une volonté du secteur pour y arriver. Néanmoins, il est assez positif de constater que la ville à malgré tout pris ses enseignements et contact avec la ceinture alimentaire de Charleroi Métropole afin de conjuguer les efforts dans cette entreprise de relocalisation alimentaire.

L’enjeu de cet appel à projet, repenser la production locale, un levier économique pour la commune. 

  1. Où en est l’adhésion à la convention des Maires ?

Point de commission en 2019, cette adhésion avait été proposée dans le cadre de la motion sur l’urgence climatique qui a été reçue positivement par l’ensemble des membres présents en décembre 2019 est toujours à l’étude…

Avec l’aide de la convention des Maires, la commune pourrait établir un diagnostic, faire un plan de priorités, une mise en œuvre, comme la recherche de sources de financement, et un suivi puisqu’il y a un bilan, analyse et évaluation des actions développées après deux ans de participation. Déjà signée par nos voisins de Charleroi, Aiseau-Presles, Sambreville, Gerpinnes afin d’accélérer la décarbonisation de leurs territoires, renforcer leur capacité d’adaptation aux impacts inévitables du changement climatique et permettre à leurs citoyens d’accéder à une énergie sûre, durable et abordable. Il nous semble important que Châtelet pose cet acte concret afin de mettre en place des actions locales en matière de climat et d’énergie et ainsi s’inscrire dans une vision globale pour 2030/2050.