L’avenir de la ville de Châtelet et sa  transformation passeront par un vrai projet culturel… Demain, Châtelet peut devenir un musée urbain à ciel ouvert.   

« Ceci n’est pas surréaliste » : Demain , Châtelet, berceau reconnu de l’inspiration surréaliste de René Magritte , terre de créations de sculptures surréalistes contemporaines.

Cela suppose une reconnaissance de « la maison Magritte » en véritable musée avec des œuvres en prêt et la création d’une Biennale René Magritte.

Les autorités de la ville demanderaient à des personnalités importantes de co-présider cette Biennale

Le groupe écolo, souhaite un vrai investissement autour du rayonnement de René Magritte à Châtelet , un plan ambitieux pour mettre en valeur l’héritage de René Magritte et le rôle majeur de la ville de Châtelet (et alentours) dans l’éclosion de son talent aux travers des lieux d’inspiration qu’on retrouve dans ses œuvres.

Il est temps de dépasser les événements ponctuels (un week-end Magritte par an) et inscrire son inspiration Châtelettaine via un ancrage permanent dans le présent et le futur de nouvelles créations contemporaines.

Sans châtelet Magritte ne serait pas Magritte.

Un important travail d’analyse de madame Liliane Sabatini, historienne de l’Art (conservateur honoraire du musée de l’art wallon) met en évidence les lieux d’ inspirations de René Magritte ! Comment expliquer le parcours de cet artiste mondialement connu sans évoquer le temps de sa jeunesse en terre Châtelettaine et ses alentours (Gilly, Charleroi).

N.B. : paradoxalement, Châtelet, 10è ville de Wallonie se situe parmi les plus pauvres en dotations culturelles. C’est du surréaliste au pays du Magritte, alors que la ville de Châtelet dispose d’un patrimoine culturel totalement sous-estimé par la province du Hainaut, la Région et la Fédération Wallonie-Bruxelles.

René Magritte plus que jamais vivant au service du rayonnement culturel des lieux où il a vécu.

A Châtelet, la prégnance des influences Châtelettaines sur l’œuvre de René Magritte sont certifiées par l’important travail de recherche de madame Liliane Sabatini (historienne de l’art)

A la veille du 120ème anniversaire de la naissance de René Magritte, nous tenons à mettre enfin en avant (y compris au sein du musée Bruxellois ) la terre d’inspiration du génie du surréalisme.

Le surréalisme est un mouvement artistique apportant un regard se détachant de toute réalité, faisant appel à l’imaginaire.

Proposition d’un véritable plan Magritte « ceci n’est pas surréaliste »

1. Un vrai Musée Magritte à Châtelet reconnu, subsidié, sécurisé avec des conventions de partenariats de peintures en prêt 1 . Alors que nous fêterons en 2018 les 120 ans de la naissance de René Magritte la maison Magritte (qui n’est pas un musée) n’ a pas pris sa véritable dimension, faute de volonté politique(sans volonté politique, pas d’argent, pas de moyens !)

D’autres pays auraient tout mis en œuvre pour célébrer des parcours permanents sur les lieux de vie de l’artiste majeur du vingtième siècle et dont l’influence prépondérante s’inscrit dans le 21ème siècle dans un patrimoine de l’humanité d’un imaginaire intemporel.

L’historienne de l’art, madame Liliane Sabatini, analyse depuis de nombreuses années l’influence de Châtelet et ses alentours dans l’éclosion du surréalisme de René Magritte. De multiples symboles de ses peintures sont liés à la vie à Châtelet de ce génie. Deux exemples parmi tant d’autres, Madame Liliane Sabatini cite, dans ses conférences, que, chaque jour, René Magritte passait devant la maison de la pipe à Châtelet. C’est également en se rendant dans un cinéma de Châtelet, qu’il découvre sa passion pour les films de Fantomas. Elle fait le lien avec des lieux au sein de la maison (rue des Gravelles à Châtelet) et de sa ville qui ont inspiré des objets qu’on retrouve dans de nombreuses peintures : pipes,oiseaux, ballons, chevaux de la Praye, grelots, chapeaux, tours, terrils, façades et frises… .

Le passage de René Magritte à Châtelet est très peu mis en valeur par le musée René Magritte Bruxellois alors qu’il existe beaucoup de traces des sources d’inspiration du peintre et de l’éclosion de son Art à Châtelet.

Sortons de ce manque d’ambition du pouvoir politique local et du centralisme Bruxellois !

Comme René Magritte remettait en cause certaines certitudes et regards… le moment est venu de convaincre les plus hautes autorités de la Région Wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles de réparer cette injustice ; que serait l’œuvre de René Magritte sans son passage par Châtelet (sans oublier son lieu de naissance Lessines, et les autres villes où il a vécu Gilly, Charleroi, laeken, Perreux-Sur-Marne, Jette, Bruxelles( Bd Lambermont), Schaerbeek ).

2. Un parcours entre les villes où Magritte a vécu , coordonné par les différents pouvoirs subsidiants la culture, permettrait d’inciter des touristes belges et étrangers à découvrir les lieux de vie de René Magritte .

Le temps de la réparation est arrivé. Il est grand temps que la ville de Châtelet enrichisse davantage son patrimoine en mettant en valeur l’école du surréalisme en lien avec le génie de René Magritte.

3. Organisation d’une Biennale René Magritte au service des créations nouvelles d’artistes contemporains de Châtelet et d’autres régions.

Ceci n’est pas surréaliste ! Tout est volonté politique ; l’œuvre de René Magritte qui permet de faire connaître la Belgique dans le monde entier doit soulever des montagnes d’énergies des pouvoirs politiques subsidiants et fondations privées.

Idées en chantier donnant à la Biennale des moyens conséquents en faveur de la création d’œuvres surréalistes (fer, acier, inox/bronze)

La Biennale Magritte à Châtelet, annoncée en 2018, pourrait être subsidiée par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Province du Hainaut, des fondations et donateurs privés.

Les Ministres concernés par la culture en Région Wallonne et en Fédération Wallonie Bruxelles et la députation permanente du Hainaut seraient invités à être les parrains publics et doter cette biennale de prix importants afin de susciter des créations surréalistes et contemporaines. La biennale pourrait être présidée par Xavier Canonne qui a présenté sa thèse de doctorat sur Magritte. du musée de la photo, il a fait sa thèse de doctorat sur Magritte 

Un représentant du Musée Bruxellois, Xavier Canonne directeur du musée de la photographie, Madame Liliane Sabatini, historienne de l’art, le président de la Société Royale d’Histoire « Le Vieux Châtelet » et le directeur de l’Académie des Beaux Arts de Châtelet seraient contactés pour être « partie prenante » dans l’organisation de cette biennale ainsi que madame l’échevine de la culture de Châtelet. Le bourgmestre de la ville de Charleroi dont les musées disposent d’œuvres de René Magritte et les responsables culturels des villes de Lessines et Jette pourraient y être associés

A cela s’ajouterait l’apport d’autres spécialistes de René Magritte et du surréalisme contemporain.

Cette biennale René Magritte serait l’occasion de faire le lien entre le passé et le présent de Châtelet et proposerait des créations de sculptures en acier afin qu’elles puissent être disposées sur des places publiques dans le cadre d’un parcours Magritte revisité.

On pourrait imaginer qu’à chaque Biennale une sculpture soit placée à Châtelet et une autre au sein d’une autre ville où Magritte a vécu. Ce futur musée Magritte de Châtelet et cette biennale ont besoin d’un grand mécène (pourquoi pas monsieur Albert Frère?)

Nous espérons également que des fondations et, plus particulièrement la fondation Albert Frère (dont l’empire économique a démarré d’une clouterie et la production de l’acier en sidérurgie ) puissent parrainer financièrement cette grande Biennale René Magritte. Par conséquent, il s’agit de mettre en valeur les chefs d’œuvres d’artistes réalisant des sculptures (en fer, acier, inox ) à placer sur des places publiques et entrées de ville dans un parcours Magritte cohérent de Lessines à Châtelet et de Châtelet à Bruxelles.

Le groupe Mestdagh qui a créé son premier magasin à Châtelet serait invité à s’associer via sa fondation au parrainage d’un prix remis à un sculpteur surréaliste, un prix spécial récompenserait des sculptures collectives réalisées par des académies des beaux arts.

D’autres groupements privés, banques, assureurs et fondations seraient les sponsors tant au niveau du Musée Magritte, d’un système de prêts d’œuvres et de la Biennale Magritte.

4. Les réalisations de ces sculptures en acier, fer, inox (ou /et en Bronze) créées par des artistes, des collectifs d’académies des Beaux Arts dans le cadre de la Biennale, constitueraient dès lors le symbole d’un territoire en transformation où l’art et l’innovation sont au service de l’élévation culturelle et du développement économique.

Osons imaginer qu’une sculpture financée par une fondation (Albert Frère ? ) ou issue d’une création de la Biennale René Magritte devienne un symbole d’énergies créatives.

Arrêtons-nous par exemple sur une future place René Magritte devant la célèbre «pomme ». Toucher la pomme de René Magritte deviendrait une source de dépassement créatif au service de l’imaginaire et de l’innovation. Des étudiants, de futurs indépendants, des artistes, des personnes devant faire un nouveau choix de vie ou de carrière pourraient effleurer en guise d’espoir ou de réussite la pomme ou le chapeau ou la pipe de Magritte.

Les biennales pourraient aussi permettre aux artistes de s’affranchir du modèle symbolique de René Magritte en osant d’autres styles de sculptures surréalistes contemporaines.

5. Il n’est pas surréaliste  de penser une ville où l’art prendrait possession des places. Celles-ci se transformeraient en musée contemporain à ciel ouvert.

Nous plaidons pour la mise en place d’un tel projet mobilisateur au service du réveil de la ville de Châtelet

Ce projet, s’il est relevé par toutes les forces vives locales et régionales ne peut que constituer une source d’attractivité culturelle et économique des villes qui ont inspiré René Magritte.

Ce musée vivant à ciel ouvert attirerait de nouveaux commerces, des galeries d’art, voire des artistes de rue et un public avide de découvertes.

Un tel projet permettrait aussi la reconnaissance d’un centre culturel René Magritte permettant de grandes expositions dans le prolongement de l’école du surréalisme Châtelettain dont sont issus de grands peintres . (Pour rappel : la dixième ville de la région Wallonne ne dispose pas d’un centre culturel )

Châtelet, comme chaque ville où René Magritte a vécu, bénéficierait de la puissance symbolique de l’ imaginaire de René Magritte et représenterait une source de nouvelles écoles de créations artistiques.

ECOLO invite toutes les forces vives de Châtelet à Bruxelles à se mobiliser au sein d’un groupe de travail 

L’appel est lancé pour créer d’abord une cellule « Châtelet musée urbain en devenir » 

Ensemble construisons l’avenir de notre ville. 

Luc Bogaert

Pour le groupe écolo Châtelet