Le groupe écolo présente avant tout ses condoléances à toutes les personnes de notre entité qui ont perdu un membre de la famille, un proche, un ami, un collègue, un voisin.
Nous remercions les nombreux services qui ont été en première ligne au niveau de la commune, des CPAS, des infirmières à domicile, des travailleurs de l’intercommunale TIBI, des hôpitaux, des maisons de repos, des services travaux, d’entretien, de police, d’ environnement, de la petite enfance…
Le groupe écolo remercie le collège pour l’initiative d’avoir commandé deux masques par personne avec un excellent mode d’emploi. Le groupe écolo est conscient que le pouvoir exécutif a dû faire face à une situation difficile et a commencé à expérimenter des réponses nouvelles.
Nous avons de nombreuses questions à poser, nous nous limiterons à quatre questions pour qu’avec l’ensemble des partis et des forces vives, nous puissions unir nos ressources pour lutter au mieux contre cette pandémie.
Question 1
Luc Bogaert: Nous aimerions connaître les données chiffrées concernant l’état des lieux au niveau de la dernière situation connue de notre ville tant au niveau des personnes qui ont eu le coronavirus que des personnes malheureusement décédées. Nous aimerions disposer de données en fonction des catégories d’âges et en fonction du lieu du décès (domicile, maison de repos, hôpital).
Combien de personnes ont été testées au niveau de notre ville ?
Avoir un état des lieux permet de mieux évaluer le présent pour mieux faire face aux situations et prévoir un temps pour l’analyse dans l’hypothèse de différents scénarios liés à l’évolution ou non de ce virus.
Question 2
Luc Bogaert: La crise du coronavirus révèle aux services sociaux des situations nouvelles ou d’une ampleur sous-estimée dans le passé.
Quelles sont les situations nouvelles auxquelles les services sociaux communaux, CPAS, plan de cohésion sociale, services d’infirmières ont dû faire face ?
Avez-vous relevé l’ampleur de ces problématiques ( graves situations d’isolement, personnes dans l’incapacité de faire des courses par peur…., intensification de plaintes pour violences familiales, difficultés financières obligeant à faire appel à une banque alimentaire…)
Mieux connaître ces situations nouvelles ou amplifiées permet de mieux organiser l’ensemble des services sociaux communaux et en coordination avec les nombreuses ASBL.
Question 3
Quels supports de communication ont été choisis par la ville de Châtelet ?
Patricia Vanespen: Nous avons observé de très bonnes communications de la ville de Châtelet via les réseaux sociaux et facebook, mais nous nous sommes posés la question concernant les situations des personnes qui ne sont pas ou peu informatisées et qui n’utilisent pas les réseaux sociaux
En date du 15 mars, je vous avais adressé un mail concernant la communication. Il est évident que vu la situation inédite, il était difficile de parer à toutes les urgences. Et qu’il fallait suivre les packages communicationnels du fédéral. Néanmoins certains numéros d’urgence, notamment pour la violence intrafamiliale auraient pu faire l’objet d’un toute boite. Un numéro d’appel d’urgence et indiquer là ou trouver des réponses aux inquiétudes.
Cette crise à mit en avant des faiblesses qui se sont accentuées durant ces 2 mois. c’est en constat général pour beaucoup de villes. L’accès à l’information est le premier.
Le travail considérable réalisé sur facebook doit être accessible pour tout le monde afin de créer le lien avec chaque citoyenne et citoyen. Une ville ne peut fonctionner essentiellement d’un point vue administratif mais mettre en place des moyens de mettre les gens en lien surtout quand la situation oblige à la distanciation physique.
Les mois à venir ne seront pas serein et il est possible qu’il y en ait d’autres. Nous devons anticiper avec la connaissance du terrain, les besoins propre à notre commune. Que ce soit en matière de communication et de la participation citoyenne, nous avons pu constater la mobilisation des quartiers… Il y a un vrai potentiel humain, solidaire à soutenir et à développer.
.Question 4
Jean Michaux: Les écoles expérimentent,actuellement, la fin d’année avec très peu de classes afin de prévoir la prochaine rentrée scolaire avec un scénario positif mais aussi un scénario négatif ou le coronavirus resterait très présent en septembre au sein de la population.
Cela constituerait « un casse tête » d’une autre ampleur tant au niveau des temps de garderie, de repas, du nettoyage et de la désinfection. Cela obligerait à revoir les modalités et les temps d’apprentissage avec un risque d’accroissement de la fracture numérique car un certain nombre de parents ne disposent pas d’adresse mail et d’un ordinateur.
Cela suppose l’établissement de scénarios et la ré-orientation possible de certains dispositifs proposant des formations à l’usage d’adresses mails, de dossiers joints, de téléchargement de documents, de communications avec l’école, de possibles recyclages et achats groupés d’ordinateurs…
Ce ne sont que quelques exemples de scénarios et potentiels défis à relever qu’entraînerait ce scénario négatif qui doit faire l’objet d’une réflexion de l’ensemble des conseillers communaux.